VÉSICULE BILIAIRE – Physiologie

Rappelons que la partie décrite ci-dessous reste une simple approche de la vision somato-émotionnelle proposée par Jean-Pierre BARRAL au sein de son huitième ouvrage intitulé « Comprendre les messages de votre corps ».  Cette ouverture a pour but de susciter l’envie de lire l’ouvrage de l’auteur. 

Dans sa physiologie générale, la vésicule biliaire sert de réservoir à la bile sécrétée par le foie.

Le foie produit plus d’un demi litre de bile par jour, riche en eau et en électrolyte.

Une fois produite, la bile est stockée dans la vésicule afin d’être déchargée en eau et en électrolyte. La bile est ensuite stockée la vésicule biliaire de déverser une bile plus concentrée dans le duodénum lors de la digestion.

En l’absences de digestion, le muscle sphincter d’Oddi se contracte et impose le reflux de la bile produite vers la vésicule biliaire.

Malgré sa production continue, la bile n’est libérée dans le duodénum que si nécessaire, et lorsque les facteurs hormonaux interviennent.

L’hormone jouant un rôle principal dans la libération de bile est la cholécystokinine (CCK). Sécrétée par la muqueuse du duodénum, elle provoque la contraction de la vésicule biliaire et le relâchement du muscle d’Oddi.

Il est nécessaire que le sphincter d’Oddi s’ouvre de manière synchrone pour pouvoir faire passer la bile, on parle de synchronisation vésiculo-oddienne.

Le système neuro-végétatif joue un rôle majeur dans cette synchronisation.

La bile est essentiellement composée d’eau, de sels biliaires à visée détergentes, de pigments tels que la bilirubine ou la biliverdine. Outre son rôle majeur lors de la digestion, cette composition lui permet d’assurer plusieurs autres fonctions, telles que : 

  • Maintenir le pH du duodénum,
  • Éliminer certains déchets de l’organisme : comme par exemple, les médicaments, l’alcool, etc.

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