PANCRÉAS – Physiologie

Rappelons que la partie décrite ci-dessous reste une simple approche de la vision somato-émotionnelle proposée par Jean-Pierre BARRAL au sein de son huitième ouvrage intitulé « Comprendre les messages de votre corps ».  Cette ouverture a pour but de susciter l’envie de lire l’ouvrage de l’auteur. 


Pour rappel le pancréas est une glande mixte (ou amphicrine).

Cette glande exerce donc 2 activités : une activité exocrine et une activité endocrine.

En tant que glande exocrine, le pancréas peut produire jusqu’à 1,5L de sucs pancréatiques par jour. Ce liquide est indispensable au phénomène de la digestion puisqu’il contient de nombreux enzymes qui sont en réalité des protéines capables de fragmenter les différentes catégories d’aliments ingérés.

De manière plus détaillée, les sucs pancréatiques contiennent :

  • L’amylase : capable de fragmenter les glucides (sucre),
  • La lipase : capable de fragmenter les lipides (graisses),
  • La trypsine : capable de fragmenter les protéines. 

Les enzymes deviennent actives au contact de la bile transportée jusqu’au duodénum par le cholédoque.

En tant que glande endocrine, le pancréas jour un rôle majeur dans la régulation de la glycémie (taux de sucre dans le sang) via 3 hormones principales : l’insuline, le glucagon et la somatostatine.

A titre indicatif, la glycémie doit être comprise entre 0,7g/L et 1,2g/L.

Ces hormones sont sécrétées par les îlots de Langerhans ou îlots pancréatiques, situés au niveau du corps et de la queue du pancréas.

L’insuline est sécrétée par les cellules β (Béta) des îlots de Langerhans en réponse à une glycémie élevée.

Elle favorise la pénétration intracellulaire du glucose dans le sang et est donc une hormone hypoglycémiante.

Elle est produite principalement après les repas pour favoriser la recapture des nutriments et leur stockage en vue d’une utilisation ultérieure.

L’action de l’insuline a globalement pour rôle de stocker les nutriments absorbés ; dans le détail les effets sont différents pour les 3 catégories de nutriments :

  • Concernant les glucides, l’insuline diminue la glycémie et augmente le stockage des glucides dans les muscles et dans le foie.
  • Concernant les lipides, l’insuline diminue la concentration des acides gras libres et favorise leur stockage.
  • Concernant les acides aminés, l’insuline fait baisser la concentration des acides aminés et favorise la synthèse protéique : elle est donc capitale à la croissance.

Le glucagon est sécrété par les cellules α (alpha) des îlots de Langerhans en réponse à une glycémie faible.

Elle stimule la glycogénolyse qui se définit par la production de glucose dans le corps à partir de glycogène présent dans le foie ou dans les muscles.

C’est donc une hormone hyperglycémiante.

Dans le détail, le glucagon agit de manière opposée à l’insuline :

  • Concernant les glucides : le glucagon augmente la glycémie en :
    • S’opposant à la synthèse de glycogène,
    • Facilitant la glycogénolyse : dégradation du glycogène en glucose,
    • Stimulant la glycogénèse ;
  • Concernant les lipides : Le glucagon augmente la dégradation des acides gras libres ;
  • Concernant les protéines : le glucagon favorise le catabolisme des protéines dans le foie, mais n’augmente pas les acides aminés sanguins.

L’insuline et le glucagon sont donc deux hormones antagonistes.

Pour résumé de manière schématique :

La somatostatine a pour fonction d’inhiber l’insuline et le glucagon.

Elle ralentit le péristaltisme et la sécrétion des sucs pancréatiques mettant au repos l’activité digestive.


Table des matières