Intestin grêle – Physiologie

Rappelons que la partie décrite ci-dessous reste une simple approche de la vision somato-émotionnelle proposée par Jean-Pierre BARRAL au sein de son huitième ouvrage intitulé « Comprendre les messages de votre corps ».  Cette ouverture a pour but de susciter l’envie de lire l’ouvrage de l’auteur. 


L’intestin grêle est le siège principal de l’absorption, mais il participe aussi à la finalisation de la digestion grâce à la participation de structures annexes que sont le foie et le pancréas.

La digestion des protéines débute au niveau de l’estomac grâce à la pepsine et se poursuit dans l’intestin. Le duodénum e le jéjunum représentent les principaux sièges d’absorption des protéines.

            La digestion du glucose débute dans le duodénum grâce au pancréas. Cette glande amphicrine est annexée au duodénum au niveau de la deuxième portion de l’organe et permet la régulation de la glycémie via deux hormones : le glucagon et l’insuline. (CF Pancréas -Physiologie).

            La digestion des lipides débute au niveau du duodénum dès lors que le chyme alimentaire rentre en contact avec la bile sécrétée par le foie et transporté jusqu’au duodénum via le cholédoque.  L’absorption s’effectue en majeur partie au niveau du jéjunum et de l’iléon.

            L’absorption de l’eau s’effectue principalement au niveau du jéjunum et de l’iléon.

L’absorption des divers nutriments est réalisée via l’épithélium de surface qui recouvre l’intégralité de la paroi interne de l’organe.

Plus en détail, la surface interne de l’intestin grêle est caractérisée par de nombreux plis circulaires. Ces plis circulaires sont recouverts de villosités, elles-mêmes recouvertes de microvillosités

Les plis circulaires sont constitués de la muqueuse et de la sous muqueuse et apparaissent 5 cm après le pylore. Ils permettent de multiplier par 5 la surface d’absorption de l’épithélium intestinal.

Les villosités intestinales sont de petites saillies microscopiques fortement vascularisées permettant le passage des nutriments directement dans le sang.

Entre 20 et 40 par millimètres, ces villosités sont principalement situées au niveau du duodénum et du jéjunum.

Les villosités permettent d’augmenter d’un tiers la surface de l’épithélium.

Figure 16.43. Vaisseaux et nerfs d’une villosité intestinale. Anatomie Clinique – Tome 3 – Pierre KAMINA
Figure 16.44. Structure de l’intestin grêle au niveau d’un pli circulaire (coupe histologique schématique). Anatomie Clinique – Tome 3 – Pierre KAMINA

Pour assurer une bonne absorption au travers de cet épithélium, l’intestin est un organe contractile présentant deux mouvements :

  • Des mouvements segmentaires de brassage,
  • Des mouvements de propagation d’amont en aval le chyme : ondes péristaltiques.

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